XXe siècle la route renaît de ses cendres.

Sur cette voie historique de négoce, la high-tech et l’or noir ont remplacé les tissus précieux. Si par la mer les marchandises mettent 30 jours pour relier Shanghaï à Rotterdam, par le rail elles mettront 21 jours et par camion seulement 15. « Xinsilu » « Nouvelle route de la Soie » en chinois, sur notre carte (le pointillé en noir) Réseau ferré en service ( axe logistique tans-eurasien, trans-sibérien, trans-chinois ) associé au réseau transcontinental chinois et nouveau pont terrestre eurasiatique. La mondialisation et l’enjeu que représente le transport routier favorise son grand retour. Plusieurs grandes puissances investissent pour maintenir la paix en centre Asie, et pour les approvisionnements en hydrocarbures. Aujourd’hui, « la Ceinture et la Route » concerne 65 pays, elle représente près de 4 milliards d’habitants, 900 initiatives sont en cours. Personne ne connaît la valeur réelle des projets déjà signés sur la route terrestre et à travers la route de la soie maritime, mais selon les rumeurs, les chiffres atteignent déjà quelque chose comme 300 milliards de dollars, 150 millions de touristes chinois sont attendus dans les pays participant à l’initiative. Son développement symbolise la puissance économique croissante du monde en développement. 10 des plus grands fonds d’investissements du monde font partie de la Route de la soie. La nouvelle ‘Route de la soie’ chinoise est le seul projet de développement multilatéral de grande échelle que le XXIe siècle ait vu jusqu’à présent. Parallèlement à une débauche d’interconnexion qui pourra couvrir jusqu’à 65 pays, 60% de la population mondiale et un tiers de la production économique, la Chine et la Russie s’accordent sur le financement de la prochaine voie ferrée à haute vitesse transsibérienne, l’Italie s’intéresse beaucoup aux liens symbiotiques entre les programmes industriels 4.0 de l’Italie et l’initiative Made In China 2025.